L’Héritage – Christopher Paolini nous fait voyager à dos de Dragon
Entre légendes et histoires d’antan, Eragon grandit paisiblement dans sa ferme jusqu’à ce que la réalité de son monde éclose entre ses mains…
Bonsoir à toutes et à tous pour cet avant-dernier article littéraire du mois de Septembre! Ne bavardons pas de trop – pour une fois – et parlons de l’Héritage, la tétralogie de l’américain Christopher Paolini parue premièrement Inheritance en 2003 et chez nous en 2004. Vous connaissez la musique, je vous donne un synopsis (sans rien gâcher!), vous donne ma petite critique (justifiée!) et ensuite conclut (en bref!) sur l’affaire 🙂 .
En route vers Alagaësia!
Eragon, le garçon au destin périlleux
Au milieu des terres d’Alagaësia vit un jeune paysan tout à fait ordinaire. Jusqu’au jour où il entre en contact avec… Un œuf, qui ne mit guère de temps à éclore pour faire naître un magnifique bébé dragon, d’un bleu azur et aux écailles acérées. Le voyage commence, malgré le jeune garçon qui aurait probablement voulu ne pas le voir commencer…
Épaulé par son nouveau maître, il découvrira la réalité des Dragonniers, ces cavaliers pouvant chevaucher à dos de Dragons et maîtriser une magie ancestrale qui ne naît qu’avec la symbiose entre un être vivant et son âme-sœur cracheuse de feu. Eragon ouvrira les yeux sur son monde peuplé par des Elfes, des Nains mais aussi des créatures bien moins accueillantes qui veulent le tuer au nom du Dragonnier Parjure, Galbatorix.
Dans un monde bien mystérieux…
Christopher Paolini est-il de ces plumes charmeuses?
L’Héritage fait parti de ces aventures où l’on s’attend à la fin car nous avons des histoires, des scénarios plus ou moins bien amenés plein la tête. Une dualité entre le bien et le mal dont l’issue semble fort bien prévisible…
Vraiment? Il n’en est rien ici. Rien ne nous laisse deviner exactement quel sera le fin mot de l’histoire. A l’image d’un Harry Potter, l’ambiance incertaine et le suspense sont tels que l’on ne peut se dire “cela se finira bien”. Nous n’en savons rien car la mort est là, les larmes et le sang tout autant, dans un monde dangereux fait de chemins incertains et de conclusions aléatoires (et réciproquement).
Côté écriture, rien à redire, nous sommes embarqués à travers les mots de Christopher Paolini dans cet univers où se mêlent mythologie elfique, mystères nains et envol de dragons. Suspense et découvertes inattendues sont à notre portée entre les mains de ce jeune Dragonnier qui se voit être face à l’impossible dans un monde détruit et asservi par un puissant dictateur. Dans un monde où il devra grandir vite s’il veut se montrer à la hauteur des espérances qui sont portées sur le dernier des Dragonniers…
Au final, L’Héritage de Christopher Paolini, à esquiver ou dévorer?
Dans L’Héritage, la parole est à la fantasy pure et à l’imagination satisfaite. On y retrouvera certes des éléments de fantasy centenaires et milles fois représentés, que sont les Elfes, les Nains, les Dragons et la Magie, mais selon une approche suffisamment différente ou au moins attrayante pour que l’envol vaille la peine d’être vécu.
Le jeune (naguère!) écrivain fit d’ailleurs l’exploit dès 2003 de créer un monde aux cultures, aux langues et coutumes si bien explorées – comme un certain Tolkien en son temps – que l’on se plaît à rêver qu’un monde peuplé de tant d’êtres appartenant malheureusement à l’imaginaire soit vraiment réel.
Pour ma part, j’ai fini cette saga il y a de cela bien des années. Et si je peux te donner un petit secret, fantasy-lover, c’est que tu ne découvriras le fin mot de l’histoire que dans les derniers pages qui nous sont laissées par Christopher Paolini.
Je me demande d’ailleurs, après avoir tant dévoré ce monde (dont la conclusion fut bien tardive puisqu’arrivée près de 10 ans après, en 2012), si je ne veux pas m’y replonger encore, pour le plaisir…
Quoi qu’il en soit, je vous dis à la semaine prochaine! 🙂