19/10 – 25/10: première semaine à l’école d’anglais pour toujours plus de folies!
Avec le démarrage des cours d’anglais, l’année de césure commence vraiment. Dans quelle école de langues sommes-nous? Est-t-elle bien? Point de suspense inutile, les réponses sont cette semaine!
Bonjour à toutes et à tous chers lectrices et lecteurs! Le temps semble passer si vite et pourtant nous ne sommes qu’à la troisième semaine de notre année de césure irlandaise. Waoùh!
Au programme, nos premières heures de cours pour nous perfectionner en anglais et… Evidemment, quelques anecdotes croustillantes!
Le point sur notre formation en anglais: déblayage des savoirs
Si vous avez lu la semaine de préparatifs, vous savez que Wendy et moi-même sommes allés à Dublin en Mai où nous avons rencontré un contact pour une école d’anglais. Et cette école, c’est le NED Training Centre, une école de langues située au 40 Dominick Street dans Dublin 1. Et pour être plus explicite, à 5 minutes de l’artère principale qui est O’Connell Street. Nous avions rencontré cette personne sur Facebook et avions arrangé une rencontre à notre arrivée.
Soyons francs, nous étions perplexes, surtout moi. Et pas totalement à tort dans la mesure où il y a à Dublin beaucoup d’écoles de langues mais peu étant fiables. Nombreuses sont celles qui ferment sans pour autant avoir dispensé des cours de qualité et, surtout, sans rembourser les élèves. Un peu flippant, n’est-ce pas? Ceci étant, le NED Training Centre existe depuis Décembre 2010, 5 ans donc, ce qui est relativement correct pour une école de lange.
Bref, il a fallu du temps pour me dérider mais au final, nous nous sommes inscrits pour les cours “General English” (ai-je besoin de traduire?) avec examen du LCCI (“London Chamber of Commerce & Industry”) à la fin avec pour objectif d’atteindre au moins le niveau B2. Pour ceux qui comprennent pas un mot de ce paragraphe, le LCCI est un organisme à travers lequel on passe un examen qui permet d’attester de notre niveau d’anglais. Dans le même genre, il y a le TOEIC, le TOEFL ou encore les examens estampillés “Cambridge English”, comme le FCE (B2) ou le CAE (C1).
“Bon ok, t’es bien sympa l’butterfly mais c’quoi ces lettres et ces chiffres”? Consonnes… Pour faire simple, le Conseil d’Europe a mis en place une manière d’évaluer les niveaux de langue de manière standardisée et ce à travers 6 niveaux (de A1 à C2). Ce machin s’appelle le “Cadre européen commun de référence pour les langues – Apprendre, Enseigner, Évaluer” ou CECR (CEFR en anglais). Pour connaître plus en détails ces niveaux, vous pouvez aller sur Google! Bon allez, je suis gentil, voici le détails des niveaux (ceci est un piège, c’est un lien, pas une introduction!).
D’accord j’ai compris. En clair et en bref et sans détour, A1 correspond à quand vous venez de commencer l’anglais, C2 a quand vous êtes à 1% d’être bilingues (le 1% de la langue maternelle!). Et malheureusement, si vous sortez de la formation française standard, vous dépassez difficilement le B1… C’est-à-dire que vous arrivez à peu près à communiquer mais faut pas trop forcer! Et pour les curieux, voici un deuxième lien concernant les examens par niveaux (en anglais).
Et le NED dans tout ça? J’y arrive!
Le NED Training Centre: choix de formation et début des cours
Le faux-départ
Nous nous sommes inscrits avec Wendy pour 12 semaines de formation (3 mois) à la fin desquelles nous passerons notre examen du LCCI en accord avec le niveau que nous aurons atteint le moment venu. Pour 12 semaines, nous avons payé chacun 1090€ (examen, bouquin et cours en General English), ce qui est très correct (et donc douteux? Patience…).
Et ce lundi signe le début de la formation, après que nous ayons passé un examen pour savoir dans quelle classe nous serons. Il y a eu quelques erreurs à ce niveau là car nous avions tout fait pour être du matin (et pour donc travailler l’après-m) mais bizarrement nous nous sommes retrouvés l’après-m. Pas top.
Alors nous nous sommes pointés ce lundi à l’ouverture (pour 9h donc) et ainsi régler cette affaire. Après être passés chez le directeur qui est franchement fun et sympa, il ne nous reste plus qu’à attendre que l’administration soit ouverte. Un gars nous passe sous le nez et attend devant de sorte que dès que la personne à qui nous devons parler sort, il nous pique notre place! Génial, c’est pas comme ci ça faisait 30min que l’on attendait, hein, et toi 5! Petit malotru… Encore un français! Nous sommes décidément irrécupérables. Quoi qu’il en soit, nous réglons notre problème mais nous devons quand même aller en cours après, le temps que les changements prennent place. Alors du coup moi j’appelle mon patron pour le tenir au courant sur tout ça et lui dire que je viendrai le matin, il me dit tout naturellement “Je suis pas au bureau alors ne t’embêtes pas à venir”. Pas besoin de me le dire deux fois héhé, au grand dam de Wendy! Surtout qu’avec le changement de classe, elle est au 4e étage et moi… Au rez-de-chaussée (et non de Josée…). Muahahahah.
Les cours de l’après-midi sonnent toutefois notre rentrée scolaire d’un autre genre car au NED (et dans la plupart des écoles de langue), les rentrées se font plusieurs fois par mois. Donc inutile d’attendre l’appel (pour les plus jeunes) ou les bienvenus (pour les moins jeunes) car c’est très courant. Ceci dit, maintenant la rentrée sera deux fois par mois (au lieu de tous les lundis). Bref, c’est plutôt stressant, nous allons faire notre grand plongeon anglophone et pour de bon.
Wendy et moi n’ayant pas le même niveau, nous ne sommes pas dans la même classe, ce qui n’est pas forcément plus mal (posez vos pierres, de suite!) pour bien se mélanger. Bon, Wendy est pas très contente de l’expérience car elle est tombée sur une prof ne faisant pas beaucoup oralement participer (la gangrène française…) mais je suis plutôt content de mon côté car “my teacher” est super sympa et le cours est instructif. Moitié pas de chance, le lendemain on change!
Le vrai départ
Eh oui, le mardi c’est parti pour notre deuxième rentrée! Cette fois-ci, ça a l’air d’être la bonne pour nous deux. En effet, on a décidé de se retrouver à la pause avec Wendy et elle m’apprend que sa prof est pour ainsi dire en total love de son accent français 🙂 . Tant mieux n’est-ce pas?
De mon côté, je tombe sur un prof vachement cool également. Mon cours a de quoi fait rager Wendy, encore, car nous parlons des comptes de fées et nous abordons le Petit Chaperon Rouge, version enfant et version… Frères Grimm, moins mignonne et gentille. En bonus, nous avons regardé le film La Compagnie des Loups (de son vrai nom The Company of Wolves) qui, a mon sens, fut tournée sous intense prise de drogues en tout genre. Et en prime le lendemain nous regardons un autre film. Bon, nous devions finir le premier mais… Disons que le matériel audio-visuel au NED n’est pas au top. Internet ne marche pas tout le temps et nous avons galéré pour trouver des enceintes potables pour pouvoir écouter le film. Alors une des filles de la classe a proposé de mettre Blanche Neige et le Chasseur et voilà. Sympa aussi, non? Bon, à vrai dire le lendemain s’avère moins sujet aux loisirs car nous avons travaillé les temps en anglais. Très instructif, même pour moi qui m’en sort pas trop mal de ce côté!
Côté Wendy, elle est ravie aussi (même si elle a pas de films!) car contrairement au premier jour, elle apprend vraiment quelque chose. Et pour reprendre ces mots: “J’ai appris des choses dont je ne connaissais même pas l’existence en France!”. Et pour cause, encore une fois je trouve l’enseignement français franchement mauvais. Ce n’est pas pour rien que nous sommes en Irlande après tout.
En résumé de cette semaine au NED Training Centre
En bref, jusque là le NED Training Centre se montre à la hauteur de nos espérances. Que ce soit pour Wendy ou moi-même, nous apprenons quelque chose et nous sentons vraiment que nous progressons.
Franchement, quelque soit votre niveau en anglais, il faut faire ce genre d’école, loin de chez vous et des français. En effet, bizarrement, le NED est très peu connu des français contrairement aux Brésiliens et Vénézuéliens par exemple, ce qui fait qu’il n’y a qu’un nombre très limité de mangeurs de croissants entre les murs de l’établissement! Tout ce que vous dites, c’est en anglais. Tout ce que vous entendez, c’est en anglais. N’attendez pas une définition d’un mot anglais en ayant sa traduction, vous aurez son explication en anglais. C’est comme ça et c’est tant mieux.
Ceci étant, la formation en anglais n’est pas la seule histoire à raconter pour cette semaine… Devinez quoi? Nous avons encore des problèmes avec notre agence immobilière. Génial!
Notre AII revient nous hanter avant l’Halloween où on veut des bonbons
L’eau chez Lowe…
Pour ceux qui n’ont pas compris la subtilité, “AII” veut dire “Agent Immobilier Inutile”, ce qui correspond très fortement à notre gars!
La semaine d’avant, nous avions dû renvoyer le dépôt de garanti car le premier envoi n’avez pas fonctionné. Nous n’avions pas été débité et n’avions donc rien dit en les attendant (s’ils le veulent, qu’ils viennent le chercher). Alors, à défaut de répondre à nos questions répétées, notre cher agent nous a redemandé les 1500€ (soit le montant du loyer. Pas de cris à la richesse, ça fait 750€ par couple, les standards pour une chambre double)! Nous en avons profité pour lui poser 3 questions: comment qu’on a internet, comment qu’on reçoit des colis et lettres… Ben il nous a envoyé une réponse lapidaire en disant “les colis, c’est à la poste”. Merci bien, et internet? Et le courrier? Car oui, il n’y a pas de boîte aux lettres dans l’immeuble, juste une fente dans la porte principale… Donc nous voulions savoir s’il fallait voir ça avec le gardien ou pas. Inutile de compter sur l’agent pour avoir la réponse! Après cette réponse, je le relance pour avoir les autres réponses… Et me prend un vent monumental
Il nous recontacte 4 jours plus tard pour nous informer que nous avons un nouvel agent s’occupant de la gestion de la propriété. Ah et, en passant, que nous devons payer l’eau! Ah bon! C’est nouveau ça dis donc… Bon, avant d’aller plus loin, un point sur l’eau (et non lowe).
L’eau en Irlande
C’est très simple, les Irlandais ne payent pas leur eau du robinet à proprement parler. Ils la payent indirectement via les impôts. Sauf que voilà 1 an que le gouvernement a décidé de faire payer l’eau à la population après 6 ans d’austérité. De quoi rendre mécontentes beaucoup de personnes. A vrai dire, en Novembre 2014, ce sont 120 000 hommes et femmes qui ont manifesté contre cette décision qui, malheureusement, est tout de même appliquée… Mais sans que beaucoup de monde sache comment.
Revenons à nos moutons Irlandais… Lowe & l’eau
Et en la matière, notre agence ne fait pas exception. A vrai dire, notre nouveau contact nous demande de payer 65€ par mois pour l’eau. C’est énorme! Mais est-ce vrai? Pour en savoir plus, j’ai demandé dans ma classe combien eux payaient et comment ils faisaient. A l’unanimité, le tarif est exorbitant! Certains ne payent que 10€… Pour 3 mois. Le prof s’est joint à la conversation et m’a dit que ça sentait l’arnaque (“scam“), ce qui est courant, même venant d’une agence malheureusement. Fait rare, il m’a demandé les coordonnées pour contacter l’agence! Et pour ça, je ne peux que le remercier très sincèrement et du fond du cœur, car il l’a vraiment fait. Un homme fantastique, ce prof. Il nous a pour ainsi dire sauvé la mise.
Le résultat des comptes? La nana s’est “trompée” car ce n’est pas par mois, mais pour trois mois. Sauf qu’il semblerait que ce soit encore excessif. Et d’ailleurs, nous sommes censés nous enregistrer sur le site officiel irlandais pour l’eau (water.ie, tout simplement) sauf que ça, c’est aussi à voir avec le propriétaire lui-même. Notre deuxième contact (appelons la AII 2) est censée nous envoyer un nouveau mail car elle devait contacter le propriétaire à ce sujet. Et depuis jeudi, toujours rien.
Autre situation énervante, c’est que notre cher AII nous recontacte pour nous dire que nous devons payer le loyer le 29 de chaque mois. Étrange, car de mémoire (x4), sur le contrat c’est marqué le 1e de chaque mois. Sauf que le contrat, nous ne l’avons pas de nouveau en main puisqu’il doit être signé par le propriétaire avant de nous être retourné. Eh bien, puisque ce petit vaurien ne veut pas répondre à nos messages quand nous lui disons ça, nous avons choisi une autre tactique: nous, on se rappelle que c’est le 1, donc nous paierons le 1. Si c’est le 29, autant pour nous. Mais pour faire le 29, nous voulons le contract.
Pas de réponse dans l’immédiat… Soyons patients. Et calmes.
Toujours plus loin dans la découverte de Dublin
Le Quartier Financier
Plus couramment appelé l’International Financial Services Centre (pas sûr de la traduction donc je ne me mouillerai pas!), c’est aussi un endroit à visiter absolument. Je l’ai découvert car mon entreprise s’y trouve et je peux vous dire qu’il vaut le détour.
Vendredi dernier nous sommes justement allés là-bas avec Wendy car je le lui avais promis. Et elle n’a pas non plus été déçue! Si vous voulez avoir plus de photos de ce genre (comprendre, de l’Irlande!), suivez mon compte Instagram ouvert pour l’occasion 🙂 .
Et pourquoi? Nous, on a la Défense qui est ma foi plutôt sympa et moderne (surtout le Faubourg de l’Arche). Eux, ils sont l’IFSC, moderne et magnifique (M&M, si si), de jour comme de nuit. Ce quartier n’a rien à voir avec le centre-ville et ses alentours. C’est un véritable quartier à part. Allez-y!
Temple Bar
Ca, c’était hier. Notre coloc’ouple nous a proposé d’aller boire une bière (bah ouais) et nous sommes donc allés vers Temple Bar situé du côté Sud du O’Connell Bridge, en face du à Ha’penny Bridge. Et à l’image du IFSC, c’est un quartier à part…
En fait, c’est le quartier des fêtards, ne serait-ce que pour le célèbre pub Temble Bar qui est mémorable. De la bonne musique, de la bonne bière, il a tout pour plaire. On a eu l’occasion d’assister à un petit concert dans le pub. Très rigolo d’essayer de se faufiler au milieu d’une foule très compacte, à quatre et avec chacun une boisson (2 beamish, une bulmers, un orchard thieves!). Sans renverser, faut se caler! Et c’était un moment inoubliable que d’être en face de deux très bon guitaristes jouant et chantant des chansons populaires, comme l’excellente Wonderwall d’Oasis. Et au refrain, une pause de quelques secondes pour que tout le monde partage un “You’re my Wonderwall!” d’une même voix. Un moment grisant à souhait.
Bon. Dans Temple Bar, il y a de tout… Par exemple, toujours dans la foule, serrés comme du cachemire passé au sèche-linge, eh bien… Un mec passe derrière moi pour avancer sauf qu’il a mis ses mains sur mes hanches en me disant à l’oreille “You are cute!” (tu es mignon). Ouh la lalala. Eh puis juste après, il est parti embrasser sa copine… Donc en gros, je me suis fait draguer par un mec en couple. Tout est normal.
En dehors de ça, c’est rigolo de se balader dans les rues et de tomber nez à nez avec des hommes faisant la pub pour des boîtes de strip-tease. Quand je dis faire la pub, je parle pas de vous alpaguer avec des jolies mots. Ils se baladent avec des gros panneaux sur le dos à l’image de leur patron et avec en grande photo une fille aux courbes généreuses et à la peau bien visible… Bon, il ne m’en fallait pas plus pour vouloir faire une bêtise et vouloir faire un jeu: récupérer le maximum de cartes de visite de boîtes différentes. J’en suis à deux mais il m’en manque au moins une troisième! C’est pas sérieux!
Enfin bref, encore un quartier à visiter, de jour comme de nuit. Enfin pour le jour on va y retourner pour vérifier, pour la nuit c’est certain! Quoi qu’il en soit, il est bientôt temps de nous quitter… Alors résumons cette semaine. C’est pas t(r)o(p) tôt.
Résumé de la troisième semaine lors de notre année de césure
Sans détails, nous avons enfin commencé les cours au NED Training Centre, des cours qui se sont très bien passés pour Wendy comme pour moi car l’enseignement est de qualité avec des profs compétents et qui aiment leur métier. Ca nous change!
Côté appartement, nous avons eu des problèmes avec notre agence qui prend toujours autant son temps pour répondre à nos questions, quand elle y répond, sauf quand il s’agit de nous demander de l’argent. Et en parlant de ça, une situation est en attente, celle du paiement ou non de l’eau, une problématique d’actualité en Irlande puisque l’eau n’était, il y a quelques mois plus tôt, pas payée directement. Et en tant que français pas trop au point sur ce genre de question sensible, les agences se font un plaisir d’essayer de nous avoir…
Et plus joyeux cette fois, nous avons visité plus amplement l’IFSC (le quartier financier de Dublin) ainsi que Temple Bar, le coin des fêtards et des beuveries (et des pubs pour des boîtes coquines).
Alors maintenant, je vous dis à la semaine prochaine! Et je vous en prie, n’hésitez pas un laisser un petit commentaire ci-dessous, quelque soit la raison! 🙂 . See you et bon weekend! Même si, pour nous, le weekend n’est pas fini… Eh oui, demain est un “bank holiday”!
Souvenirs en vrac
- Vous savez comment on appelle un alcoolique en Irlande, ou un habitué des bars? Nous, on les appellerait les “piliers de bars”. En portugais, on dirait les “mouches de bars”. Eh bien, à Dublin, on les appelle “les locaux” (blague signée mon professeur d’anglais).
- Ce n’est pas parce que nous sommes étudiants que nous avons pas le droit de manger correctement, si?
- Au Spar ou au Fresh, nous pouvons trouvez une bien jolie marque… La Cuisine de France! En français ça donne, la Cuisine de France. Incroyable.
- Pas toujours facile de dire son prénom en anglais au Starbuck’s bruyant…