12/10 – 18/10: deux semaines folles sont déjà passées!
Le temps passe vite quand nous sommes en pleine recherche… Et une semaine s’est encore écoulée. Les mésaventures, les bonnes nouvelles, c’est maintenant!
Bonjour à vous chères lectrices et lecteurs! Comment allez-vous en ce beau Dimanche? Enfin beau, je sais pas pour vous, nous, c’est Dublin donc pas de surprise! Je suis mauvaise langue, il y a du Soleil de temps en temps! La preuve en image… Plus bas 🙂 .
Bref, c’est parti pour la deuxième semaine!
Lundi 12 Octobre
Quittons notre “non chez-nous”
Vous vous rappelez? Nous avons une chambre jusqu’au lundi (aujourd’hui!), avec l’organisme VivaDublin, qui s’arrête précisément à 11h. La veille, nous avons nettoyé notre chambre car aujourd’hui, une longue journée nous attend.
Aurons-nous notre appartement aujourd’hui? Nul ne le sait encore. A peine debout, nous appelons notre contact, à qui nous donnerons le doux surnom de “AII” (pas de panique, vous comprendrez bientôt!). Rendez-vous à 15h pour aller chercher les clés (ouf, nous ne dormirons pas sous un pont!).
Sauf que… Eh bien j’ai personnellement un entretien d’embauche à 13h, assez loin, donc je compte partir à 12h. En clair, nous avons du pain sur la planche, il faut ranger toute la chambre avec Wendy et remplir nos valises, me mettre en costume “prêt-à-être-parfait-pour-travailler” et filer. Et aussi, régler le problème de “comment on va faire pour nos 5 valises et 2 sac-à-dos”.
Pour ça, notre coloc’ français a été super cool car il nous a laissé stocker notre bazar dans sa chambre. La veille, nous y avons donc mis les 3 grosses valises, c’était déjà ça en moins. Enfin… J’ai oublié des choses dedans, donc je vais les récupérer, car aller à un entretien sans chemise, c’est se tromper de boulot. Ce qui, ma foi, est assez compliqué quand l’ami de notre coloc’ dort dans la chambre. Vous imaginez ouvrir une grosse valise sans essayer de réveiller un dormeur? Moi non, j’imagine pas, je fais! Deux fois, en plus. Ah lala…
Bref. Nous sommes prêts, Wendy et moi. Nous avons stocké toutes nos affaires dans cette chambre du bonheur et nous partons pour O’Connell Street et ainsi retrouver nos futurs colocataires. Ce qui est en fait un bon plan pour moi car ça me rapproche de mon entretien (au lieu de mettre 35 minutes, j’en mets 20!).
Ceci étant, vient l’heure de me mettre en route pour l’aventure. Wendy et l’autre couple acceptent de m’accompagner sur le chemin, ce qui est fort sympathique!
Parlons de l’entretien, maintenant… 13h. C’est le grand moment, n’est-ce pas? J’appelle mon potentiel employeur pour lui indiquer que je suis là, en bas de la Tower Design Centre, située dans “La Défense” Dublinoise, ou “La City” Dublinoise. Je ne vous juge pas. On y trouve des grosses entreprises (pas dans la Tower, dans le quartier) comme Google, Facebook, Hubspot…
Petite précision ici. J’avais postulé à cette offre fin Août et il m’avait proposé d’aller… Boire un café. Boire un café! Vous imaginez ça, en France? Vous êtes embauchés après avoir bu un café avec votre futur manager. C’est dingue! Ce qui est dingue aussi, c’est qu’il a vraiment attendu que j’arrive à Dublin (1 mois plus tard, tout de même!). Était-ce parce que mon profil l’intéressait particulièrement ou parce que personne d’autre n’avait répondu à l’offre? Bonne question…
Bref, retour dans le présent (mais oui Marty!). Devinez quoi? Il m’a offert un café. Nous avons bu un café! Je ne m’en remets décidément pas. D’ailleurs, ce café est très sympa, le Il Valentino qu’il s’appelle. Un peu cher mais pas mauvais du tout. Nous discutons de la pluie et du beau temps, pour ainsi dire, jusqu’à entrer dans une Bank of Ireland qui se trouve non loin de là. Hein? Quoi? L’Irlande est fort surprenante… Cette “banque” est aussi un lieu de rendez-vous et de travail… Et d’entretien d’embauche. Je lui avoue être très surpris par l’endroit car en France, c’est au bureau et basta (je ne l’ai pas dit comme ça, m’enfin l’idée est là…). Vous savez quoi? Il y avait même une cuisine en libre accès, dans une banque! Bref… Nous nous installons autour d’une table basse, avec notre café. Autant vous le dire, la sensation est vraiment étrange. Je me suis installé avec mon potentiel employeur, lors d’un entretien, autour d’une table basse avec un cappuccino qu’il m’avait offert dans une Bank of Ireland servant de lieu de travail et avec une cuisine. Même vous dire que je me suis réveillé avec une licorne dormant au pied de mon lit avec un gâteau au chocolat sur le dos sonne moins bizarre…
Nous discutons pendant environ 45 minutes durant lesquelles il me posent diverses questions standard sur les raisons qui me poussent à vouloir travailler dans l’entreprise, sur mon parcours etc. Rien de très différent du sol français (à part que c’est autour d’une table basse, avec un café et dans une banque). L’ambiance est vraiment détendue, nous discutons comme deux collègues. C’est vraiment agréable, moins stressant qu’un entretient standard français.
Bref, inutile de s’étaler davantage sur le sujet. Enfin, si vous avez des questions, n’hésitez pas laisser un commentaire, hein! 🙂 . Pour préciser quelque peu toutefois, mon potentiel employeur me dit qu’il me recontactera d’ici aujourd’hui ou demain pour un deuxième entretien avec son collaborateur. Oh lala!
Récupérons les clés de notre nouveau “chez-nous”!
Nous avons donc rendez-vous, à notre agence (“Lowe”), à 15h. Et bien loin du centre-ville puisqu’elle est située à Rathmines, dans le sud de Dublin (1h à pieds, on a beau commencer à être rodés, on s’abstient pour cette fois). Donc c’est parti pour le bus juste après être passés au Mcdo pour Wendy et moi car nous n’avions pas mangé. C’est très rigolo d’essayer de manger dans les bus dublinois car les conducteurs sont parfois un peu brusques, d’autant plus que nous étions situés à l’étage du bus (ah oui, je ne vous l’avais pas dit ça? Les bus dublinois ont très souvent un étage!). Par chance, pas de frittes fuyardes ni de salade volante, nous arrivons 15 minutes plus tard sans nous être mis du gras partout.
Le moment tant attendu arrive alors! Notre cher “AII” nous fait signer tout un tas de papier: contrat, électricité, PRTB (“Private Residantial Tenancies Board”, un “organisme” visant à protéger aussi bien le locataire que le propriétaire). Les 1500€ que nous avions décaissés étaient pour le dépôt de garantie, cette fois-ci c’est le loyer qu’il faut payer, au prorata des jours qui nous restent avant le prochain 1er du mois de Novembre et… En cash. C’est notre colocataire qui s’en charge.
Ca y est. Nous avons les clés de notre nouveau chez nous! Et en exclusivité, la magnifique main de Wendy. Nous avons un jeu par couple, donc nous allons faire un double chez un serrurier pas loin, conseillé par l’agence. Vous trouvez ce détail inutile? Moi non, car il y a une anecdote derrière. Je ne voudrais pas vous décevoir… Mais pour faire simple, elles ne fonctionnent pas! 🙂 🙁
Bref, on passe à notre appartement pour voir ce dont on a besoin. A vrai dire, il faut tout acheter. Il n’y a que les meubles, aspirateurs, grille-pain et bouilloire. On se serait bien passé de ces deux là car des couettes et des assiettes sont légèrement plus utiles… Donc direction Ikéa (en buuuuuuuuus parce que c’est loiiiiiiiiiin) pour aller au moins acheter les couettes. Le reste, nous verrons avec le propriétaire. Car oui, l’agence n’est que l’intermédiaire entre nous et le proprio de l’immeuble…
Là-bas, nous nous retrouvons face à une difficulté de taille. Le lexique franco-anglais pour tout ce qui est literie (ou liteurie, en hommage à nos coloc’ d’Avignon qui prononcent bien le “e” du milieu!). Oui, “a duvet” n’est pas un “duvet” au sens français du terme. C’est un faux-ami voulant dire “couverture”! Et ce n’est qu’un exemple. Comment dit-on drap? Oreiller? Housse de couette? Et ce n’est que le début de l’apprentissage… Ah, et pour ceux qui meurent d’envie de le savoir, drap = “flat duvet”, oreiller = “pillow”, housse = “duvet cover”. A l’occasion un lexique sera probablement créé pour ce genre de vocabulaire (lite(u)rie, cuisine, entretien, bière…). Et aussi, une difficulté bien plus standard est le choix de la couette, de l’oreiller etc. Après tout c’est notre premier appartement pour Wendy et moi, ce sont donc les questions récurrentes de tout nouveau départ de ce genre! Quoi qu’il en soit, passage à la caisse et une fois rentrée, il est temps de lister tout ce que nous avons besoin d’acheter, pour l’envoyer à notre propriétaire. Le marché? Soit il nous rembourse nos achats en déduisant du loyer, soit il nous achète ce dont on a besoin, ce qui semble équitable puisque nous laisserons tout une fois que nous partirons, n’est-ce pas?
Après y avoir passé la soirée, au dodo pour la plus douce des nuits! Celle où on sait où on dormira pour les 10 prochains mois 🙂
Un petit détail ici avant de partir… Nous avons envoyé à notre AII un message très complet avec des documents dont il avait besoin et plusieurs questions très techniques (où qu’on met les poubelles? Comment qu’on a internet? Est-ce qu’on peut marchander… Tralala…). Un truc bien complexe, bien poli… On s’est retrouvé avec un truc du genre “vous n’avez pas envoyé les bons documents.” En gros, 1/10 de ce qu’on lui avait demandé et surtout ce que lui voulait..! Bon, soyons zen, on retentera demain… Ah bah, en fait le proprio veut rien payer! Merci l’agent immobilier, j’suis sûr qu’il a bien marchandé en disant des choses comme “vous savez, ainsi vous aurez un appartement complètement fourni, prêt à vivre”, c’est certain! En dehors de ça, nous avons dû le relancer plusieurs fois pour nos questions (internet, poubelles…). Quel agent immobilier inutile…
Mardi 13 Octobre 2015
Encore une grosse journée en perspective, hein? Debout à 10h pour voir que j’ai un mail! Je suis de nouveau invité à passer un entretien dans… 2h! C’est très court! Alors je me dépêche et j’y retourne pendant que les filles vont faire des courses pour au moins le midi. Je ne m’étendrais pas sur le sujet, j’ai encore bu un café pendant un entretien (ok ok, j’arrête) et je suis pris! Digital Marketing, me voilà! 🙂 . Ah, c’est un stage… Non rémunéré. Sauf que l’expérience que je peux y avoir compense cela. Va falloir vivre sur les économies quelques temps…
Bref, retour à Ikea après cela pour faire les grandes courses et remplir tous ces placards bien tristes. Nous nous en sortons pour environ 200€ pour tous les achats (assiettes, casseroles, torchons, balais et autres joyeusetés…). Entre nous, une somme très convenable pour remplir une maison pour 4! Bon, à la fin, faudra revendre tout ça. C’est certain que nous ne laisserons pas plus que ce que le propriétaire nous a laissé! Mieux vaut donner aux voisins/vendre aux copains/donner à manger aux chiens plutôt que de lui faire un cadeau. Par contre, c’est très rigolo de rentrer d’Ikéa, en bus, avec environ 6 sacs de choses plus ou moins fragiles et lourdes puis d’avoir ensuite 15 minutes à pieds!
Oh, j’ai failli oublié de vous parler d’une chose très importante! Qu’avons-nous mangé? Il y a cet indien pas loin qui fait de la cuisine… Indienne (“dis je te jure” me dit Wendy), et il est qualifié de “best takeaway of Ireland“, c’est-à-dire meilleur plats à emporter de l’île. Pour les connaisseurs, je parle bien entendu de Spice ‘N’ Rice qui fait vraiment de la bonne nourriture pour pas excessivement cher (comptez moins de 10€/personne et vous en avez pour votre argent). C’est donc là que nous allons avec avec mon coloc’ pendant que les filles font… Le ménage. Euhm, n’y voyez aucun machisme, surtout pas! Enfin bref, lâchez les cailloux pendant que nous revenons à nos moutons. Tout ce que veut Wendy c’est du “poulet au cury”. Z’êtes servie, mam’selle! De mon côté je me suis laissé tenté par un “lamb kashmiri”, c’est-à-dire de l’agneau kashmiri. C’est-à-dire de l’agneau google-est-ton-ami (en bref, une sauce super bonne avec de l’ananas et plein d’épices). Une tuerie! Le machin mérite son titre! Et le riz est parfumé comme vous n’en avez jamais mangé (sauf si vous êtes indiens?)!
Mercredi 14 Octobre 2015
Une journée un peu plus calme par chance. Nous allons faire changer nos clés pour apprendre qu’en fait, le mec peut pas les faire car c’est soit un nouveau modèle, soit une clé sécurisée (après vérification auprès de l’agence, non, c’est pas une clé sécurisée!).
Après ça, on en profite pour faire des courses chez Lidl et courir après le bus. Très sportif, surtout qu’une fois le bus pris, il reste 15 minutes pour rentrer à la maison! Heureusement que nous avons une ancienne rugbywoman avec nous, hein!
L’après’m on va se chercher quelques bêtises chez Penney’s (Primark!) et on va refaire nos clés ailleurs. Sans surprises, elles ne marchent encore une fois pas! Pourtant je lui ai dit au bonhomme que c’était un nouveau modèle hein, qu’on avait déjà tenté. Ben non…
Jeudi 15 Octobre 2015
Pour moi, c’est une journée de travail car je commence aujourd’hui, pour les autres c’est une journée de courses et de recherche d’emploi!
Wendy et le coloc’ouple sont retournés (encoooore) pour les clés, un nouveau gars a voulu faire le malin, ce qui n’a pas marché, évidemment. En rentrant, nous voyons sur la clé qu’il y a une adresse qui se trouve à deux rues de chez nous. Selon toute évidence, c’est le créateur! Alors on va le voir et alléluia, cette fois-ci est la bonne! La nana de l’agence qui a vérifié pour la clé, elle aurait pu nous le dire que c’était à côté. Mais non! Vaut mieux nous aiguiller vers des serruriers pas suffisamment compétents…
Samedi 17 Octobre 2015
Oui oui oui, j’ai sauté le Vendredi. Et alors? Quelques courses, une journée de boulot pour moi… Ca suffit hein! Et pour ma chère Wendy, encore une journée à rechercher un boulot. Il y a malheureusement peu d’offres d’emploi à temps partiels. Mais ma chérie, ne désespérons pas, tu es la meilleure! 🙂
Quoiqu’il en soit, ce qui compte, c’est que nous allons voir France-Nouvelles Zélande au Woolshed ce soir! Honnêtement, à Wendy et moi, c’est vraiment notre Pub préféré, pour sa musique rock et son écran projeté!
Bon, il y a majoritairement des français (et je me suis fait avoir, le serveur m’a démasqué. En même temps, comment dire Orchard Thieves pour demander du cidre à Mam’selle?). Et je ne sais pas si c’est si mal car imaginez un pub sur deux étages, plein à craquer avec des gens partout, chanter tous en cœur et à pleine gorge la Marseillaise. C’est mémorable! Il y a une vraie folie dans ces moments là et c’est franchement grisant. Les plus timides se laissent entraîner, c’est incroyable!
Pour satisfaire nos ventres vides, nous avons commandés un Go Large, un plat pour 4 personnes, à partager (promis), pour 7€/personne (28€ en tout pour les moins matheux). Une tuerie! Je vous le recommande si vous avez une petite (grosse) fringale. Par contre attention aux ailes de poulets, elles piquent la tronche! Et je vous rassure, la réalité est bien plus appétissante que la photo! Et et en prime, notre table était déjà un peu remplie (la Guinness est à moi!).
Bon par contre, les Français se sont fait… Exploser. Au début du match, il y avait bien des petits groupes pour essayer de chanter “Allez les bleus!” après chaque essai mis par l’adversaire, passée la mi-temps, l’espoir devient mince…
Soignons-nous avec une partie à la salle d’arcade d’à côté pour rire un bon coup et hop, au dodo (avec encoooore de l’acouphène).
Le dimanche s’avère dédié au rangement et ménage (et match) alors point de détails!
Je vous dis à la semaine prochaine et vous invite à ne pas hésiter à laisser un petit commentaire! Ou gros!
See you! 🙂
Souvenirs en vrac
- Le match Irlande-Argentine dans un pub un peu vieillot. Un homme d’un certain âge (pillier de bar..?) a engagé la conversation avec nous, alors nous avons discuté! Très sympa, certainement un habitué et très amateur de bière (3 pintes le temps d’un match… Soit 1,5 litre de bière en 80 minutes!). Pas toujours facile à comprendre mais très intéressant. Il était sympa et rigolo!
- Un mec au Lidl qui explose sa bouteille de lait, juste devant nous à la caisse (“checkout“). Et qui était très, trèèèèèès lent. Mon jean vous dit merci!
- La vue du Liffey depuis le Samuel Beckett Bridge
- La pizzeria “Apache” de Dorset Street, une tuerie! De grandes et bonnes pizza pour moins de 10€. Bon par contre il faudrait changer les affiches…
- De la place pour nos valises dans notre petite chambre! Enfin, on fait comme on peut, hein…
- Les boulangeries aux Lidl. Vous rentrez, vous voulez tout acheter! Comme les pains au chocolat par exemple… (cf. la semaine 1!)
- Grand Canal Quay