5/10 – 11/10: l’année de césure commence… Avec turbulences!
De l’atterrissage le lundi au dimanche suivant, déménager pour un an est loin d’être de tout repos
Hello girls and guys! Point de doute cette fois, Wendy et moi sommes à Dublin, depuis 1 semaine. Et oui, la semaine fut dure.
Pas de suspense additionnel, voyons ensemble notre galère pour trouver un appartement, un boulot mais aussi les excellents colocs avec qui nous étions!
Lundi 5 Octobre 2015
Décollage connecté, atterrissage déconnecté, quand pouvons-nous nous installer?
Puisqu’un excellent voyage se doit de mal commencer, c’est tout naturel qu’il y ait une grève Air France le jour du départ. Pas vrai? Nous décollions à 12h55 mais il y a de très légères complications! Point de suppression de vol pour nous, juste des ralentissements à l’entrée de Roissy, rien de bien folichon. Ceci dit, nous n’avions pas toutes les informations à l’avance, ce qui était stressant puisque nous avions un rendez-vous pour notre location de la semaine…
Par chance, nous n’avions eu “qu”‘une heure de retard. Sauf que, eh bien… Nous n’avions plus de téléphone! Nada! Rien!
Pourquoi? Pour notre téléphone Français, nous avions choisi le forfait Free à 2€. Sauf que, ce que nous ne savions pas, c’est qu’il y avait une “option internationale”. Sans elle, une fois sur place, nous ne pouvions plus du tout communiquer, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Comment faire alors? Nous avions besoin d’appeler notre contact…
D’ailleurs, en parlant de ce contact, faisons un point sur la location. Nous avions réservé, en Août, une semaine chez VivaDublin. Et c’est un gars de chez eux que nous devions retrouver sur place pour notre location. De quoi stresser un peu, non?
Alors, nous avons joué la carte de la sympathie et des “jeunes fauchés” (50 centimes la minute aux téléphones payants…) et après quelques refus, une très gentille nana nous a laissé appeler notre contact.
Ne restait plus qu’à trouver un taxi! Pour 5 valises (3 grandes, 2 cabines)… Ce qui était ma foi très simple compte tenu de ce que nous avions déjà eu. Direction North Circular Road, Dublin 7, à une dizaine de kilomètres de l’aéroport, ce qui nous a coûté environ 32€ (sachant que l’on avait une voiture du genre Traffic).
Breeeef! On arrive (enfin) sur place, vers le milieu/fin d’après-midi et sans plus attendre, direction le centre-ville (1,5km de chez nous) pour faire quelques courses (un sac à main… de cours pour Mademoiselle et un passage chez Lidl pour quelques jours).
Et aussi, surtout, pour régler ce problème de téléphone. Nous voulions déjà un numéro Irlandais puisque ce serait stupide de ne pas le faire: comment être joignable sur place sinon? Du coup, nous sommes une nouvelle fois confrontés à la barrière de la langue. Pourquoi? Car nous cherchions un opérateur dont on nous avait plusieurs fois parlé, Three. Mais aucune idée de où chercher. Alors, on commençait à avoir l’habitude, on rentre dans les magasins pour avoir des infos. On comprend plus ou moins qu’il faut aller au Vodafone, ce que nous faisons.
Bon… La barrière de la langue, hein? Nous allons au Vodafone est demandons “Three sim cards” (des cartes sims “Three”). Sauf que la vendeuse nous prépare…. 3 cartes sims. Alors on demande si c’est bien celle avec internet “illimité” Three et elle nous fait très poliment et gentiment comprendre que Three, c’était le magasin à côté…
Puisque l’on en parle, faisons le point sur les forfaits. Apparemment, il y en a deux qui sortent du lot, Tesco – qui n’est pas qu’une enseigne de supermarchés – et Three, justement. Les deux se valent quelque peu même s’il semblerait que Three soit plus réputé pour son forfait “4G illimité”. Ce qui, entre nous – et la vendeuse – est surtout un argument marketing puisque c’est à hauteur 50go (énorme, certes) et jusqu’en Juin 2016. Ce qui reste commun ceci dit, sur une carte prépayée de 20€, ce sont les sms illimités, les variables sont donc les appels et internet. Nous ferons un joli tableau récapitulatif dans un sujet dédié aux questions de ce genre, ne vous inquiétez pas 🙂 ! Ceci dit, si vous avez des questions, vous pouvez les poser dans les commentaires!
Et concluons cette journée par un… Eddie Rocket’s! 🙂 . Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à lire ce paragraphe sur les préparatifs.
Mardi 6 Octobre 2015
Broutilles de la journée: des annonces, un lisseur…
La matinée a servi à éplucher les annonces d’appartements et à découvrir que le lisseur de Wendy ne fonctionnait pas. Gros stress, n’est-ce pas? Les filles comprendront! Nous nous préparons pour aller en acheter un quand je découvre que mon PC aussi me lâche… Euhm attendez… Cela fait beaucoup, non? Par acquis de conscience, je demande à un de nos colocs (un français, parmi les allemandes! 🙂 ). Ouf! Ce sont ces adaptateurs universels qui n’étaient pas de très bonne qualité. Ils ont tenu quelques heures et nous ont abandonnés ensuite.
Direction le centre-ville, pas pour un lisseur donc, plutôt pour des adaptateurs! Nous en trouvons dans un Cash Encounters, pour 10€ l’unité et garantis 6 mois. Pas des universels, plutôt chers, mais là aussi, ça dépanne! Wendy en a aussi profité pour s’acheter un bouquin en Anglais, dans la librairie le Chapters, juste en face. Entre nous, cette librairie est sublime. Un vrai petit paradis pour les lecteurs! Je mettrai une photo un peu plus tard, je n’ai pas pensé à prendre cette fois-ci 🙂 .
Eh, vous savez quoi? Nous sommes retournés au Lidl et ils vendent des pains au chocolat en libre service. Nous les avons testés. Bon, sans surprise, ils valent pas les bleu/blanc/rouge…
Une offre d’appartement un peu trop flippante
Le matin même, nous avions des offres où il fallait appeler. Ce que nous avons fait en rentrant! Le premier que nous appelons nous demande de visiter le soir même. Par chance, son offre se situait à une vingtaine de minutes à pieds donc nous y allons comme prévus… Et nous tombons sur un endroit franchement particulier. Comme le montre le schéma à gauche, si nous voulions le studio (pour deux, donc), nous devions partager l’entrée commune. Sachant qu’à gauche, il y avait “notre” chambre et salle de bain et à droite, la cuisine et le salon… Tandis que tout en haut, c’était une colocation dont nous n’avions pas accès. Euh… En fait si, car Tony se baladait dans toute la maison tranquillement alors que les autres étaient en vacances. Ah oui et, “notre” machine-à-laver était aussi dans ce passage commun. Et accessible à la colocation si jamais la leur était pleine (et non réciproquement)… Bref, tout ça pour pour 800€ sans les charges, dans Dublin 1 peut-être, à 20 minutes de la Spire of Dublin tout de même! Next, donc. Mais le stress monte, nous étions mardi et nous ne savions toujours pas où nous allions dormir une semaine plus tard.
Mercredi 7 Octobre 2015
Via Facebook, nous avons rencontré un couple de français cherchant un appartement également. Après tout, pourquoi pas? Même si ce n’est pas le top pour apprendre la langue, l’avantage est de connaître à peu près les personnes à l’avance. Et jusque là, rien à redire! Bref, après de rapides recherches, il était devenu évident que chercher un appartement à deux chambres était bien plus efficace: les offres sont plus sympa, moins chères et avec moins de conditions. Surtout qu’il s’avère que les offres pour 1 couple ne sont pas vraiment nombreuses. Non pas parce qu’ils ne sont pas aimés, plutôt parce que même pour une chambre double, nombreux sont ceux qui préfèrent n’avoir qu’une personne (notamment dans les colocations) plutôt que deux.
Un conseil d’ailleurs. Que ce soit sur daft.ie ou sur rent.ie pour votre logement, il y a certaines informations importantes:
- Le prix: par mois? par semaine? Avant d’acheter, regarder ce qu’il y a dans le prix, si les charges sont incluses ou non etc.
- Le nombre de colocataires: il y a une différence entre être 4 ou 7 dans une maison… Et il faut aussi les connaître, pour éviter les surprises.
- Date d’emménagement, durée d’emménagement.
- Couples autorisés ou non? Ici, ne vous faites pas avoir car l’option par défaut lorsqu’une offre est mise en ligne est “Couple not allowed” (non autorisés), ce qui veut dire que les couples sont parfois autorisés. Une seule solution dans ces cas, vérifier en lisant le texte descriptif. Sauf mention spéciale, il faut tenter!
- Les préférences de contact: de manière générale, favorisez les appels. Par contre, regardez bien si la personne préfère les mails ou non et quelle est la plage horaire qu’elle préfère pour être appelée.
En suivant cette méthode durant une bonne après-midi autour d’un café au Starbuck’s nous avons décroché 3 visites, deux le Vendredi et une le Mardi (un peu tard compte tenu que notre location se terminait le Lundi 12 à 11h!).
Jeudi 8 Octobre 2015
Une nouvelle visite de colocation
Les recherches n’en finissent décidément pas! Ceci dit, un brésilien nous a invité à le remplacer dans sa colocation (via Facebook) puisqu’il doit partir une semaine plus tard. La maison se trouve dans Dublin 3 (le chemin à prendre était plutôt sympa!), à 30 minutes du centre-ville à pieds, quelque peu loin donc. Sauf que le choix, nous ne l’avons pas! Alors nous y allons.
Petite déconvenue encore car l’habitation est si humide qu’il y a des trous dans les murs (et des canapés pour les cacher), une odeur de clope plutôt persistante… Un endroit pour ainsi dire insalubre. Pour combien? 700€. C’est énorme au vue de l’offre. Et puisque c’est un propriétaire particulier et non une agence, il fait ce qu’il veut…
Nous laissons donc l’affaire en attente. Le brésilien par contre avait l’air super cool, super sympa et “avec des yeux bleus magnifiques”, dixit Wendy. On aurait aimé le connaître davantage… Enfin bon, vendredi sera le jour de la dernière chance.
Le match de foot Irlande-Allemagne
Revenons sur quelque chose de plus gai. Notre colocation est composée de 4 Allemandes 1 Français. Et cela tombe fort bien puisque ce soir, c’est Irlande-Allemagne! Une excuse parfaite pour faire connaissance autour d’une bonne bière, non?
Ainsi, rendez-vous au Living Room, un pub génial en pleine air avec un écran très grand! Ce qui est rigolo, c’est que l’entrée se trouve derrière le Murray‘s Bar, qu’il faut traverser. Le match commence a 19h30 (heure locale) et nous y allons 1h en avance. Et nous avons bien fait! Il y avait un monde fou et tout ce que nous avons c’est une table haute très rustique et pas de chaises. Entre nous, un vrai luxe!
Nous sommes donc avec nos colocataires pour un moment d’exception. Des Irlandais bien torchés se placent derrière nous et c’est la que nous comprenons une chose: qu’importe l’équipe, qu’importe qui nous supportons, l’ambiance est bon enfant. Les Irlandais provoquent, les Allemandes répondent et inversement. Et ça, tout en souriant, tout en riant. Et en disant des choses obscènes du genre “je me ferais bien une Allemande ce soir”. En plus vulgaire et anglais.
Normalement, l’Allemagne est censée gagner (selon mon informateur, Wendy!). Et tout le monde le sait. Et vient la deuxième mi-temps… Un but des Irlandais et un vrai tonnerre de cris, d’applaudissements et autres excès de joie. Ca explose les tympans et c’est carrément enivrant! Imaginez des centaines de personnes hurler en pleine rue en regardant un match, en s’embrassant, se sautant dessus…
Alors imaginez quand les 90+4 minutes de match se terminent… Toute la foule est en délire! Les Irlandais hurlent, sautent de joie et s’incruste sur les photos (d’ailleurs, en rentrant, nous avions de l’acouphène!). Un vrai régal. Même si une de nos coloc’ Allemandes était pas ravie du tout…
Vendredi 9 Octobre 2015
Les visites de la dernière chance
11h-12h. 12h-13h. Deux plages horaires ayant une signification très particulière pour Wendy, nos 2 futurs colocataires et moi-même. Ce sont nos deux dernières visites, sachant qu’il sera plus dur d’en décrocher le weekend et que lundi nous partons.
Et ça commence mal… A 11h nous allons à notre première visite. Le type est en retard de 15 minutes alors que dans 45 minutes une autre nous attend. Pas franchement rapide, un peu paumé… Il découvre l’appartement en même temps que nous, en fait. Et il nous a dit, très clairement: “I don’t care if you take it or not” (“je m’en fiche que vous le preniez ou non”). Y’a pas plus limpide, m’sieur! Et l’appart’ en question, franchement pas top… Des mètres d’escaliers, des couloirs étroits, de la moquette partout… Franchement pas top.
Ici, encore un point étonnant. Les “agents” immobiliers, quand vous tombez sur des agences, ne vous font pas la visite. Vous la faîtes seul. Il sont là juste pour vous ouvrir la porte! Ce qui peut s’expliquer par le marché lui-même: demande > offre. Si vous prenez pas, quelqu’un prendra pour vous! Et n’espérez pas vous réfugier dans une agence pour trouver votre logement facilement car leurs annonces sont déjà… Sur daft et rent!
Passons… Nous finissons cette visite à 11h30 (c’est important) et nous allons directement à la prochaine, qui se situe une rue plus loin (quelle chance!).
Vous voulez une anecdote illico rapide? Nous arrivons sans savoir le numéro. Nous voyons une dame ouvrir une porte, nous allons donc vers celle-ci. Grosse peur: la porte d’entrée c’est du bois pété par endroit, peinture écaillée… Des vitres pétées au dessus… On se dit “pourvue qu’on se trompe”. Nous sommes tous les quatre un peu sur les nerfs, dans 3 jours nous sommes à la rue.
Et là. Un homme en costard gris arrive. A première vue, c’était un homme d’affaire rentrant du boulot (pourquoi pas?). Quand il ouvre une autre porte et qu’il nous demande si on vient pour la visite et que l’on a confirmation qu’il est de l’agence liée à l’offre (“Lowe”), la joie monte d’un coup. La porte était d’un rouge flamboyant, impeccable, immaculé! C’est parti donc pour la visite. Un immeuble de 4 appartements, complètement neuf, odeur de peinture fraîche… Après ce par quoi nous étions passés, c’était le paradis!
Nous faisons le tour des appartements et la conclusion est simple: nous en voulons un ici! Sauf qu’il y a plein de monde qui passe derrière nous! Heureusement que nous étions en avance car eux, ils sont arrivés à 11h52 quand nous, on avait fini!
La course commence tout de même. Nous redescendons, allons voir l’agent qui prend nom et numéro de porte et qui nous dit de le rappeler dans 1h. Nous nous dépêchons de rentrer, tous les 4 ensembles et de nous préparer pour la gue…. pour défendre notre pain. Nous envoyons un mail “de motivation” avec attestations de bon état des comptes bancaires et nous appelons comme convenu. Il nous dit qu’il nous rappellera. Il ne rappelle pas. 1h sans nouvelles. Le stress est immense, je suis le contact privilégié, c’est moi qui appelle, pas de toilettes pour moi, on sait jamais! Nous rappelons, messagerie, messagerie… Messagerie! Et là, un texto… “Arrêtez d’appeler, je suis en rendez-vous”. Oh lala… La honte. Grosse honte. Nous ne savions pas, certes…
Bon. Faut bien manger, il est 14h passé. Alors nous y allons, en espérant qu’il nous appelle. Nous rentrons, nous mangeons, nous finissons et là… Coup de fil! C’est lui!
Et en fait, nous avions tout compris à l’envers. Il fallait payer en ligne (ce qui n’était guère dangereux puisque c’était une agence) puis l’appeler. Pas l’inverse…
Nous payons donc. 1500€, quand même, soit 750€ par couples, que pour le loyer (budget max 800 toutes charges incluses), assez chers mais plus le choix et franchement, top l’appart’. Nous rappelons le gars et ça y est. L’appartement tant rêvé est enfin à nous!
Imaginez la joie partagée à cette annonce, les embrassades conviviales. Nous sortons enfin de la panade. Emménagement lundi! Fêtons ça au Pub (le Quinns 🙂 )
Dimanche 11 Octobre 2015
Oui oui, je sais, j’ai sauté le samedi. Faut dire que l’on a rien foutu de la journée! Une vraie grasse matinée, une vraie journée à rien faire. Le pied!
Parlons de choses plus intéressantes….
France-Irlande au Rugby!
Cela fait des semaines que nous attendons ça, le match France-Irlande, vécu sur le sol de la patate! Et pour l’occasion, nous sommes allés à The Church, une ancienne église transformée en pub, c’est original! D’ailleurs, je vous invite à suivre mon compte Instagram, sur lequel j’ai mis une ou deux photos et que j’ai ouvert à l’occasion de ce site :). Viendront donc d’autres photos dublinoises!
Le pub est dominé par les français, c’est certain. Ça s’entend à la Marseillaise, chantonnée, hurlée par tout le bar! Les Dublinois ne sont pas aussi expressifs…
Bon, vous connaissez le résultat hein? Neuf pour les bleus, vingt-quatre pour les verts… Dommage, c’était bien marrant de crier notre joie à chaque essai, de rugir “ALLEZ LES BLEUS” en cœur autour d’une Bulmers, une Guinness, une Red ale…
Et, à l’instar du match, cette semaine a une fin!
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A la semaine prochaine les amis 🙂 .