Novembre 2015: deux mois et jamais à court d’histoires!
Plus de 60 jours sont maintenant passés depuis que nous avons commencé notre année de césure et Dublin ne cesse de conquérir notre cœur avec son climat, ses rues et ses recoins. Envie de voyager?
Hey Dear Friends, voici maintenant deux mois que nous sommes installés (et pour un moment) sur le sol de Guinness. Et, au même titre que pour le mois précédent, nous avons deux/trois choses à raconter…
Les visites diverses du mois de Novembre
(North) Bull Island
Voici un endroit qui porte bien son nom, puisque Wendy et moi-même sommes tous deux des taureaux! Oui, “Bull” signifie “Taureau”.
Un peu de culture avant tout
Pour la petite histoire, Bull Island, ou plutôt North Bull Island est une île se situant à Clontarf (D-3) qui est la conséquence de la nature et de l’Homme, une histoire remontant à quelques 1000 années, déjà à l’époque de nos chers Vikings.
Le sable et les tempêtes, à cette époque et aussi au XIXe siècle, causaient beaucoup de problèmes pour les bateaux voulant entrer dans la baie de Dublin. A travers les années, cette île grandit pour être une plateforme à l’écart des côtes et donc plus facile d’accès. Plus tard, des clubs de Golfs s’y sont même installés, au XXe siècle!
De nos jours, et ce depuis 1930, c’est une réserve naturelle pour les oiseaux. Enfin, en 1930, c’était un Refuge pour les oiseaux qui est devenu une réserve en 1988, accueillant 40 .000 membres de ces spécimens lors des flux migratoires!
Source: le site de la ville de Clontarf
Et nous, dans tout ça? Laissez-moi vous raconter une histoire…
A l’origine, Wendy et moi voulions seulement rejoindre Fairview Park car la plage ne semblait pas bien loin (si vous jouez avec la carte Google Maps là-haut, suivez la côte depuis Bull Island en allant à gauche, jusqu’à la zone verte).
Nous comptions faire le tour et arriver à la baie. Nous sommes arrivés en fin de journée, juste à temps pour voir le soleil colorer le ciel de son sommeil. Et honnêtement… La vue était époustouflante.
Nous étions en vélo (en Dublin Bikes!), ce qui faisait, je vous l’accorde, une sacré balade (8km fois 2, en fait). Nous n’avons rien senti, nous nous baladions tranquillement sans nous essouffler
Sur le chemin, Wendy blagua: “Eh, et si nous allions jusqu’au bateau là-bas!”. “Là-bas”, loin à l’horizon, très loin. Nous avancions juste, sans but finalement, juste pour profiter du moment.
A mesure que nous nous éloignions, le long de la côté dublinoise via la Route de Clontarf, nous tombions amoureux de la baie. Le bruit du centre-ville disparaissait, les usines se plaçaient derrière nous pour que seule à nos côtés soit la mer. La mer, en pleine capitale!
Après un moment à pédaler ainsi, un quelque chose se profila à l’horizon plus si éloigné. Un quelque chose avec un pont de bois. Nous ne connaissions pas l’endroit car nous étions arrivés ici par pur hasard.
Ce pont de bois, battu par le vent et la mer, c’était le Bull Bridge, construit en 1819 à 1821. La nuit arrivait mais nous nous sentions les âmes d’aventuriers. Pas le choix, au revoir nos vélos et bonjour aux pieds pour prendre le pont, il valait mieux et c’était d’ailleurs obligatoire. En fait, celui-ci était suffisamment bas pour être à hauteur de nos reins sur le vélos. Très risqués, donc. Il était également trempé par la mer agitée. Eh puis après tout, le temps est plus lent dès que nous prenons plus le temps de l’être.
Nous avancions encore, et encore, et encore sur ce bout de terre inconnu et magnifique tandis que la nuit se faisait plus lourde. Et plus froide. Alors, après être arrivés au bout du chemin était venu le temps de le rebrousser car finalement, le bateau à l’horizon, nous l’avions atteint.
A regret, seulement à moitié tant le froid était mordant, le chemin du retour nous emporta.
Et dans nos yeux, la magie persistera.
Des souvenirs dans la tête
L’île, c’est vrai, était inconnue! Du coup, quand nous sommes rentrés au chaud nous avons découvert notre chemin et notre destination. Et aussi découvert que nous n’avons fait qu’une mince partie de l’endroit (seulement ce qui se situe en face du pont) alors que l’endroit regorge de choses à découvrir. Sa plage, par exemple…
Nous comptons donc y retourner, inévitablement! Quand les jours seront plus chauds, ceci dit.
Marsh’s Library et la Cathédrale Saint Patrick.
La librairie
Je serai un peu plus concis ici puisque je compte, dans un futur plus ou moins proche, rédiger des articles orientés “histoire” sur ces deux points. Pas de trop bien entendu, car d’autres le feront mieux que moi! Comme les historiens, par exemple.
Bref. La Marsh’s Library, dont je n’ai pu prendre de photos puisque c’est interdit (je vous invite donc à demander à Google, qui en regorge) est la librairie publique la plus ancienne d’Irlande (rien que ça). J’ai pu la visiter avec ma classe du NED Training Centre, lors d’une excursion improvisée!
Elle fut pour ainsi dire ouverte en 1707 (en tant que vraie librairie) et est accessible encore de nos jours bien qu’elle ne soit plus qu’un musée (coûtant 3€ ou 2€ si vous étudiants/seniors). Elle a gardé son caractère de l’époque, avec ces bibliothèques en chêne noir et son odeur très particulière qui vous emporte dès que vous passez le seuil de la porte! Ça, plus des objets comme une bonne vieille machine à écrire ou un grimoire dans lequel vous pouvez écrire à la plume.
Elle a son charme, c’est certain. A tel point qu’un certain écrivain, Bram Stocker (Dracula), y a passé quelques temps en 1866. La Librairie apparaît également dans les œuvres de James Joyce (Ulysses) suite à ses lectures au milieu des ouvrages de la librairie.
L’endroit est adorable, avec son atmosphère typique. L’endroit est aussi assez petit mais il a le mérite d’être bien conservé, grâce aux donations notamment et au prix d’entrée.
Un petit détour sympathique, donc, avant/après la Cathédrale Saint Patrick!
Source: le site de la Marsh’s Library
Le parc de la Cathédrale
Bon, à vrai dire je mens un peu car je n’y suis pas (encore) entré. J’en ai juste vu le parc, qui est à tomber! Je vous laisse découvrir les photos, avant que l’on discute un peu de Noël à Dublin 🙂 .
Les débuts de Noël à Dublin
Si vous avez lu notre article précédent sur les préparatifs de Noël, je ne vous apprendrai guère davantage car la suite sera un résumé, sauf sur Arnotts! Quoi, vous ne savez pas de quoi je parle? Ah bah, lisez donc, alors…
Avant de vous remplir d’espoir, sachez que Dublin n’est pas la ville de Noël. Le centre-ville est certes joliment décoré, les magasins proposent des petits objets de circonstance et il y a un marché… Mais ce n’est pas la meilleure capitale pour passer cette fête là.
N’y voyez-là aucune critique de ma part, seulement une constatation! Cela n’empêche pas que nous nous amusons un peu quand même, avec Wendy en cette période(,) joyeuse.
Pour faire simple, nous avons visité le marché “I Believe in Christmas” qui a lieu non loin du Chq Building. Très mignon – trop mignon – et assez petit, l’endroit tient son charme de son emplacement. Eh oui, il est pour ainsi dire… Sur l’eau! Oui bon, vraiment pour ainsi dire, c’est juste qu’il est situé sur une plateforme à quelques centimètres au dessus de l’eau. Personnellement, je trouve ça très mignon en dépit de la taille réduite que cela impose au marché. Il paraît ceci étant que le marché était précédemment situé à St. Stephen Green, et plus grand. Allez savoir les raisons de ce changement!
En dehors du marché, nous avons eu le droit à l’illumination du Sapin d’O’Connell Street, l’artère principale. Et ce, après un concert mélangeant chanteuse d’X-Factor, Gospels et Hometown, groupe de jeunes chanteurs du coin (que ce soit Wendy ou moins, nous n’en connaissions aucun!). En fait, ce qui nous a frappé, quand bien même l’ambiance dans la foule était… plate (?), c’était le côté “esprit de Noël” avec les chansons typiques de ce genre de période. On se croyait presque dans un film américain, avec tous ces gens portant leur jumper (pull) bien kitsch, rouge avec ou sans renne, et les décorations lumineuses! Même le Maire portait son cerf..serre-tête de renne. Eh puis les centres commerciaux sont eux bien décorés. Un régal pour faire du shopping!
Troisième et dernier point, sur le sujet… Arnotts! C’est l’une des plus vieilles grandes surfaces de Dublin que l’on peut notamment trouvé à Henry Street. Pourquoi j’en parle? Eh bien, Arnotts nous donne un goût de Lafayette, avec ses vitrines de Noël. Tout simplement!
Voici une poignée de photo pour vous et je vous donne rendez-vous quelques pixels plus bas pour conclure sur ce deuxième mois d’année de césure!
Deux mois passés, aucun regret!
Il vrai que Dublin à de quoi plaire, à travers ses rues et quartiers hétéroclites. Ce n’est probablement pas le meilleur choix pour Noël (et qui c’est pour le nouvel an? On vous dira tout!) bien qu’elle joue le jeu mais elle a de quoi plaire, je le répète! L’endroit parfait pour une année de césure.
Pourquoi?
- Car vous pouvez aller à la mer en bus en moins de 20 minutes.
- Vous pouvez tout faire à pieds ou en vélo
- Vous pouvez boire une pinte à 4€, voir moins!
- Vous êtes au milieu des gens chaleureux et joyeux
- Vous…
Devez y aller.
We Love Dublin, en dépit de ses faces cachées… La pauvreté est visible et présente, l’alcoolisme aussi. Pas besoin d’aller bien loin pour le voir, le centre-ville est l’abris des personnes dans le besoin, trop nombreuses, trop jeunes, trop vieilles, en cette période presque hivernale… Certaines choses ne changent malheureusement pas, d’une capitale à une autre. Seul change ce que l’on fait de nos yeux et de nos mains.
Quoi qu’il en soit, je vous souhaite malgré ces derniers mots, une belle et agréable semaine qui, je l’espère, vous permettra de vous préparer culinairement/psychologiquement/financièrement/toutçaenmêmetemps pour les fêtes de fin d’année!
A la prochaine! 🙂 .
Souvenirs en vrac
- Fuite d’eau: oui, nous en avons eu une. En fait, la tuyauterie de la cuisine était mal fixée, donc se déboîtait! Piscine dans les poêles. Heureusement, rien à payer et le gardien s’est chargé de réparer. M’enfin, on s’en serait bien passé…
- Restons dans l’eau, Dublin nous a fait l’honneur de nous tremper! Trop aimable. Nous sommes tous deux tombés malades après s’être fait tremper des pieds à la tête, le matin (et avec parapluie), sans possibilité de se changer. Les chaussures mouillées et le jean collé, ça n’aide pas à être en bonne santé!
- Nous avons fait des petites folies aussi pour nos bidons!
- Le Convention Center: décidément, il se dévoile sous toutes les couleurs!